GREZ Sur loing www.artistes-grezsurloing.frhttp://www.artistes-grezsurloing.fr/H_AssociationAdBdM.htm
"Grez est situé hors de la forêt, sur les bords de la rivière étincelante."
Robert-Louis Stevenson
"A deux heures et demie de train de la capitale, mais plus paisible et plus secret que Barbizon où la présence de Diaz, de Millet, de Corot, les maîtres, avait attiré des centaines de disciples, Grez présentait l'avantage de s'étirer au bord du Loing..."
Alexandra Lapierre, in "Fanny Stevenson"
Le village de Grez-sur-Loing se situe à 70 kilomètres au sud-est de Paris entre Fontainebleau et Nemours, et compte un peu plus de 1300 habitants (les Grèzois).
Administrativement, le village fait partie de la région Ile-de-France et du département de Seine-et-Marne.
Trois monuments remarquables
extrait de "Grez, quelques jalons d'histoire" d' Henri Corbeille
Situé entre l'ancienne voie royale (devenue depuis, nationale 7, puis d 907) et la voie fluviale qu’était le Loing par laquelle on transportait matériaux et marchandises vers Paris au Moyen-Age, le village de Grez sur Loing ( jadis, Grès en Gatinais) conserve de l’époque médiévale trois édifices d’un grand intérêt qui témoignent de l'importance qu'a revêtu le bourg dans des temps plus anciens: l’église, le vieux pont de pierre et les ruines de la Tour de Ganne.
Le Pont est vraisemblablement le plus ancien des monuments, car franchir le Loing est une contrainte permanente.
Sa structure générale rappelle celle du Pont-Neuf à Paris comme l'avait identifié Christo venu "l'emballer" à titre d'essai afin de mieux convaincre les édiles parisiens.
Il a subi à plusieurs reprises au cours de l'histoire mouvementée de notre pays des dégâts importants, mais les générations qui se sont succédées ont toujours eu à cœur de le remettre en état. Son origine remonte, comme pour les autres monuments de Grès, au 12ème siècle, mais on admet que pour l'essentiel, il date des 14ème et 15ème siècles. Sur son arche la plus haute, on déchiffre la date de 1704.
La Tour de Ganne, date des 11ème et 12ème siècles, époque où Louis VI le Gros (1081-1137) participe à la ligne de défense fortifiée autour de l'Ile de France face à la Bourgogne et à la Champagne.
La Tour de Ganne, avec son oratoire démantelé, s'apparente à la Tour de Londres, construite par le Normand Guillaume le Conquérant.
Il est vraisemblable qu'elle ait abrité Blanche de Castille (1251) (d'où l'appellation de Tour de la Reine Blanche), Thibault IV de Champagne (1253), Jean le Bon (1364), et Louise de Savoie qui décéda à Grez en 1531.
L'Eglise de Grès fut érigée, semble-t-il, sur l'emplacement d'un ancien temple gaulois, à proximité de la Porte Saint-Jacques. Sa construction date de Philippe-Auguste en 1180, en même temps que l'adoption de la "fleur de lys" comme emblème royal, fleur de lys que l'on trouve encore d'ailleurs sur les bornes qui jalonnent l'ex-N 7. Sa forme à la fois majestueuse et sévère est empruntée aux Prémontrés, issus des Cisterciens.
L'église de Grès abrite les pierres tombales de nombreux personnages dont François de Quievy (1538, écuyer du Dauphin), Jean Houel (1551), Jean de Pampelune, famille de Navarre associée à Thibault IV de Champagne, Jehan Moriau, donateur de l'hôpital de Nemours.
L'Eglise et la Tour de Ganne ont été classées Monuments Historiques en 1887.
En conclusion de cette rapide évocation du passé du village de Grès …
…comprendrons-nous mieux l'émerveillement de tant d'artistes venus du monde entier au 19ème siècle, pour travailler sur les bords du Loing et jouir des reflets de cette lumière unique miroitant sous les arches de notre vénérable Vieux Pont,
… partagerons-nous avec Marguerite de Navarre, fille de Louise de Savoie, ces quelques vers mélancoliques :"Il est un village que l'on nomme Grès
Près de Paris, lieu rempli de regrets,
Car là mourut Louise de Savoie."
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"Durant quarante ans, jusqu'à la guerre de 14, la famille Chevillon allait materner, nourir et soigner avec une inépuisable bonté plusieurs générations d'artistes. Ecrivains, peintres, musiciens que leurs pays d'origine revendiquent aujourd'hui. Des frères Palizzi aux frères Goncourt, d'August Strindberg à Robert Louis Stevenson, de Théodore Robinson à Carl Lindström, tous célèbres chez eux, court le même fil. Un lien. Un lieu. L'auberge Chevillon. A Paris, à New York, les galeries exposent désormais ce qu'il est convenu d'appeler "l'Ecole de Grez".
Alexandra Lapierre, in "Fanny Stevenson"
LES DIVERSES COLONIES D'ARTISTES GREZOISES
Francis B. Chadwick, William Coffin, Roger Donoho, Ed. Dean Hamilton, Alexander et Birge Harrison, Childe Hassam, Willard Metcalf, Fanny et Isobel Osbourne, Guy Maynard, Theodor Robinson, John Singer Sargent, Frederic Vinton, Robert Vonnoh, Frederic Waugh,...
avec les canadiensWilliam Blair Bruce, Morrice, J. Wilson...
Les colonies britannique et irlandaise
Arthur Heseltine, Sir John Lavery, Katherine Mac Causland, Louis Welden Hawkins, William Kennedy, Arthur Melville, Roderic O'Connor, Franck O'Meara, John Singer Sargent, William Stott of Oldham, William Warriner...
Les Italiens
Francesco Netti, les frères Palizzi,...
La colonie japonaise
Asaï Chu, Kojima Torajimo, Kume Keiichiro, Kuroda Seïki, Shirataki Ikurosuke, Totori Eïki, Wada Eisaku, Yasoi Satoro...
Les ScandinavesJulia Beck, Carolin Benedicks-Bruce, Bergh, Karin Bergoo, Oscar Björck, C.F.Hill, Christian Krogh, Peter S. Kroyer, Carl Larsson, Emma Löwstädt Chadwick, Bruno Liljefords, Ernst Lundström, Karl Nordström, Georg Pauli, Oscar Torna, A. Zorna,...
Des peintres français ont aussi fait étape à Grez
Caran d'Ache, Jean Charles Cazin, Jean-Baptiste Corot, Léon Delachaux, Maurice Lacarrière, Olivier de Penne, Maurice Jacque,…
Mais aussi les écrivains Honoré de Balzac, les frères Goncourt, Robert Louis Stevenson qui rencontra sa future épouse l'artiste peintre américaine Fanny Osbourne, August Strindberg, le compositeur britannique Frederick Delius et son épouse l'artiste peintre allemande Jelka Rosen
Les colonies d’artistes en Europe
En 2001, les colonies de Pont-Aven, Concarneau, Barbizon et Grez-sur-Loing pour la France, étaient présentes à l’exposition organisée par le Germanisches National Museum à Nuremberg.
Extraits du document de présentation de l’exposition :
"Sous le signe de la plaine et du ciel.
Les colonies d’artistes sont un phénomène d’histoire de l’art et de la culture dont la dimension touche toute l’Europe. Partant du village de Barbizon au sud-est de la métropole d’art qu’est Paris, se formèrent dans la seconde moitié du 19° siècle et dans toute l’Europe, des centres en milieu rural, qui devinrent d'importants lieux de naissance d’art.
Dans les colonies d’artistes, à l’écart des grandes villes et cependant en relation étroite avec elles, des peintres, des écrivains, des compositeurs s’établirent. Dans une préoccupation intense de la nature les entourant comme du monde villageois, ils se consacrèrent à des sujets de tableaux qui, dans les colonies d’artistes en Europe, menèrent à des résultats artistiques semblables... "
Après leur passage à Grez, nombre d'artistes se retrouveront ensuite à Giverny, Pont-Aven, Concarneau, Skagen (Danemark) ou Old Lyme (Etats-Unis).
"...Dans le Connecticut, dans le Maine, à Long Island, partout sur la côte Est naissaient des foyers d'enseignement qui rappelaient Pont-Aven, Concarneau, Grez-sur-Loing, Giverny..."
Annie Cohen-Solal, in "Un jour, ils auront des peintres"
Situé à une dizaine de kilomètres au sud de Fontainebleau, le village de Grez-sur-Loing fut, à partir de 1860, le théâtre d’une intense activité artistique à l’instar d’autres villages d’Ile-de-France comme Barbizon et Giverny.
"Venez à Grez, venez à Grez", tel était le mot d’ordre qui courait d’atelier en atelier et plus particulièrement au sein de l’Académie Julian et de l’Atelier Colarossi.
Le nom de Grez est bien connu des amateurs de peinture de plein air du 19° siècle dans des pays aussi divers que les Pays Scandinaves, la Grande-Bretagne, le Japon ou les Etats-Unis. En effet, à cette époque, les jeunes artistes venaient du monde entier étudier dans les ateliers parisiens. Dès les beaux jours, ils désertaient la capitale afin de peindre sur le motif.
Tout commença en 1860. Cette année-là, deux événements eurent sans doute une influence prépondérante sur la vie artistique qui se développa à Grez les cinquante années suivantes: l’achat et l’aménagement de l’hôtel de la Marne par Monsieur et Madame Chevillon d’où le nom d’hôtel Chevillon, et l’inauguration de la gare de chemin de fer "Bourron - Marlotte - Grez" en octobre 1860 qui mettait le village à 2 kilomètres et demi en traversant par les champs.
"Le jardin de l'auberge Chevillon descend en terrasses jusqu'à la rivière avec un pré pour les chevaux, un potager, un verger et une étendue de gazon bordée de joncs et agrémentée d'une tonnelle. Sur l'autre rive, s'étend une plaine qui pourrait être anglaise, plantée à profusion de saules et de peupliers. La rivière est claire, profonde, bordée de roseaux et couverte de nénuphars."Robert Louis Stevenson, in "La Forêt au Trésor . Fontainebleau"
Si les peintres étaient majoritaires, de nombreuses disciplines artistiques étaient représentées: sculpture, gravure, écriture, musique. C’est ainsi que Grez devint un lieu de séjour prisé de ces artistes désargentés, attirés par la proximité du chemin de fer.
Ils étaient accueillis chaleureusement dans les deux auberges situées au bord du Loing : l’hôtel Beauséjour ou Pension Laurent et, au plus proche du pont, l’hôtel Chevillon.
Mais pourquoi le village de Grez a-t-il suscité un tel intérêt auprès de ces artistes dans cette seconde moitié du 19° siècle?
"Ce vieux pont, accroché sur les cimaises du monde entier ..."
Ainsi s’exprimait Robert-Louis Stevenson, l’auteur de "l’Ile au Trésor", venu rejoindre son cousin, le peintre écossais Robert Allen Stevenson. Il séjourna à Grez à plusieurs reprises à partir de 1875. Il y rencontra d’ailleurs sa future épouse, l’artiste californienne Fanny Osbourne. "Ce vieux pont" fut effectivement -et demeure- le motif de nombreuses oeuvres.
"La rivière éblouissante est si paisible, entre les arches grises"
Philippe Delerm, in "Sundborn ou les jours de lumière"
Outre les monuments anciens, ce qui, semble-t-il, séduisait avant tout les artistes, c'était la lumière exceptionnelle rendue par la présence simultanée de l’eau et de la forêt toute proche.
Les premiers artistes sont des français et des italiens
L’un des premiers à découvrir le site fut Jean-Baptiste Corot dont le "Pont de Grez", qui se trouve à la Currier Gallery of Art de Manchester, New Hampshire, date du début des années 1860 (On peut observer sur ce tableau qu’une arche est fortement endommagée). Il y revint à plusieurs reprises avec son ami Constant Dutilleux. Grez reçut la visite d’autres artistes français parmi lesquels Caran d’Ache, les frères Goncourt dont Jules le graveur, Maurice Lacarrière, Olivier de Penne, Maurice Jacque, Camille Pissarro, et Jean Charles Cazin qui y entraîna sans doute les premiers artistes étrangers. Léon Delachaux, aprés de longs séjours aux Etats-Unis vint à Grez et y séjourna de nombreuses années.
Edmond et Jules de Goncourt résidèrent à l’hôtel Chevillon près de trois ans à partir de 1863. A cette époque, il n’y avait pas encore la joyeuse effervescence qui régna plus tard et le moins que l’on puisse dire est qu’ils ne conservèrent pas un souvenir impérissable de leur séjour gréziot.
Mais c’est Marlotte, village tout proche, qui attira réellement les peintres français. Au contraire de Grez, village essentiellement rural, la vie sociale et culturelle y était beaucoup plus développée et l’habitat infiniment plus confortable comme en témoignent les villas rehaussées d’ateliers qui fleurirent alors.
C’est à cette époque que les frères Palizzi fréquentèrent Grez ; le premier à venir fut François qui y attira très vite Philippe et Joseph.
Les années 1870 : arrivée des premières colonies américaine et britannique
Certains américains partagèrent leur temps entre Giverny, Pont-Aven et Grez. Ce fut le cas notamment des frères Harrison, de Francis B. Chadwick et de son épouse, l’artiste suédoise Emma Löwstädt, de Clifford Grayson, William L. Metcalf, Guy Maynard. D’autres vinrent de Barbizon.
De même, les irlandais et les scandinaves "de Grez" furent nombreux à se rendre en Bretagne.Théodore Robinson, futur gendre de Claude Monet, résida aussi dans ce village. Robert Vonnoh fut un habitant assidu de Grez ; il y avait d’ailleurs loué une maison jusque dans les années 20.
Vonnoh
Le musée d’Art Américain de Giverny possède des oeuvres gréziotes de Vonnoh, d’Hamilton et d’Alexander et Birge Harrison. Le peintre canadien William Blair Bruce et son épouse suédoise, Caroline Benedicks (sculpture et gravure) résidèrent également très longtemps, sans doute une trentaine d’années. Ils attirèrent à Grez de nombreux artistes dont Jelka Rosen (artiste peintre allemande) qui acheta une maison et y vécut 35 ans avec son époux le compositeur anglais Frederick Delius.
Les sujets britanniques furent nombreux à apprécier les charmes du village. Parmi eux, l’on retiendra les noms de :
- Sir John Lavery, qui, venu une première fois à Grez, y revint au tout début du XX° siècle et réalisa de nouveaux tableaux d’un style évidemment différent.
- Frank O’Meara qui séjourna de nombreuses années à Grez et y avait loué une maison dans les années 80.
- William Stott of Oldham, natif d'Oldham, appelé ainsi pour le différencier d’Edouard Stott qui fit ses études en même temps que lui.
- Et Arthur Heseltine, beau-frère de Jean Charles Cazin qui, comme lui, s’installa par la suite, définitivement à Marlotte.
Les années 1880, la colonie scandinave s’installe
Les années 1880 virent arriver la colonie des artistes scandinaves : les précurseurs furent les peintres norvégiens Christian Skredsvig et Christian Krohg, vite rejoints par le suédois Karl Nordström qui à son tour invita Carl Larsson. Ce dernier y rencontra sa future épouse, l’artiste Karin Bergoo, présente avec son amie Julia Beck. Ils furent rejoints par Bruno Liljefors, Ernst Lundström, Oscar Björck, Peter Kroyer... et par l’écrivain August Strindberg accompagné de sa famille. C’est durant cette décennie que F. B. Chadwick et son épouse Emma Löwstädt achetèrent la pension Laurent pour continuer à y accueillir les artistes. La colonie scandinave comprenait un nombre important de jeunes femmes (fait confirmé par la récente exposition de Caen). Paris était à l’époque, semble-t-il, le seul site où les jeunes femmes étaient autorisées à travailler dans les ateliers. De ce fait, naquirent beaucoup d’idylles suivies de mariages, quelquefois mixtes comme ceux de l’américain F.B. Chadwick et d’Emma Löwstädt, du canadien W. Blair Bruce et de Caroline Benedicks. Les artistes suédois, à l’instar de leurs collègues français, créèrent le Salon des Opposants qui fut évidemment très critiqué.
La peinture en camaïeu de gris semble avoir été une caractéristique des peintres de Grez. Le paysage, par sa nature même, semble bien avoir invité à ce genre de peinture.
"Point d’ombres prononcées, point de lignes dures, l’air aux teintes de violette est presque toujours brumeux, les objets se fondent, moins cependant que dans les paysages de Corot..."
ainsi s’exprime August Strindberg dans le deuxième chapitre de son livre "Parmi les paysans français", consacré au village de Grez, avec le regard aigu du peintre qu’il deviendra par la suite.
Les années 1890, la colonie japonaise découvre le village
Ce sont plus de 20 artistes japonais qui résidèrent à Grez entre cette décennie et 1914! Comme leurs prédécesseurs, ils travaillaient dans les ateliers parisiens et se retrouvaient à Grez. Pourquoi venaient-ils à Paris ? Le Japon était resté totalement fermé au reste du monde dans un système très féodal. En 1868 débuta l’ère Meiji. L’empereur, considérant que son pays avait plusieurs siècles de retard dans tous les domaines, incita ses sujets à parcourir le monde pour rapporter au Japon leurs nouvelles connaissances. Les artistes n’échappèrent pas à la règle et bien entendu, se rendirent dans la capitale des arts. Le premier à fréquenter Grez à partir de 1888 fut Kuroda Seiki.
Il est intéressant d’observer combien les japonais ont été inspirés par les impressionnistes alors que ces derniers et leurs successeurs l’ont été eux-mêmes par le japonisme.
Le deuxième grand artiste japonais à avoir assidûment fréquenté Grez fut Asaï Chu. Il travailla également dans l’atelier de céramiques d’Albert Boué à Montigny sur Loing, à 4 kilomètres de Grez.
Le Japon vénère le petit village de Grez pour l’influence qu’il a eue sur l’évolution de l’art pictural nippon. En 2000, l’association des musées d’art japonais a organisé dans cinq villes, une exposition "The painters of Grez sur Loing" réunissant près de 150 toiles réalisées à Grez par des artistes de toutes nationalités. Une grande première!
Contexte
1834 - Le Père Goriot, Balzac
1848 - Mémoires d'outre-tombe (posthumes), Chateaubriand
1849 - Photographies en forêt de Fontainebleau, Le Gray
1850 - Un enterrement à Ornans, Gustave Courbet
1857 - Les Glaneuses, Jean François Millet
1857 - Les Fleurs du mal, Charles Baudelaire
1858 - Les Troyens, Hector Berlioz
1859 - Angelus, Jean François Millet
1859 - Victor Hugo, La Légende des Siècles
1862 - Victor Hugo, Les Misérables
1863 - Olympia, Edouard Manet
1863 - Le Déjeuner sur l'herbe, Edouard Manet
1864 - Souvenir de Mortefontaine, Jean Baptiste Camille Corot
1873 - Impression soleil levant, Claude Monet
1874 - Danse macabre, Camille Saint Saens
1877 - L'Assommoir, Émile Zola
1881 - Le déjeuner des canotiers, Auguste Renoir
1882 - Le penseur, Rodin
1885 - Le pont de Maincy, Cézanne
1885 - Germinal, Émile Zola
1888 - Les Bourgeois de Calais, Rodin
1888 - La maison jaune, Vincent Van Gogh
1888 - Gymnopédies, Erik Satie
1889 - Exposition universelle de Paris, Gallé
1890 - Bal au Moulin Rouge Toulouse Lautrec
1893 - Symphonie du nouveau monde, Dvorak